Dans une interview approfondie avec Veille Mag, Audrey Knauf, maîtresse de conférences et directrice du Master Veille Stratégique et Organisation des Connaissances (VSOC) à l’Université de Lorraine, partage sa vision et les spécificités du programme du master
Le Master VSOC, créé en 2018, est né de l’évolution du Master IST-IE (Information Scientifique et Technique – Intelligence Économique) fondé dans les années 90. Il est aujourd’hui un parcours de référence au sein du Master Information-Communication, adossé au Centre de recherche sur les médiations (Crem). Ce programme accueille 18 étudiants par promotion, venant principalement de filières en sciences humaines et sociales, et offre une large ouverture vers l’alternance. Il se distingue par un ancrage académique solide, complété par une forte dimension professionnalisante, avec 50% des enseignements assurés par des professionnels issus du milieu socio-économique local, national et international.
Audrey Knauf met en avant les deux axes principaux du Master : l’information et la communication. L’accent est mis sur des compétences essentielles comme la veille stratégique, la gestion des risques, la gestion de crise, l’ingénierie des connaissances, ainsi que l’analyse et la visualisation des données. D’autre part, la dimension communicationnelle aborde l’animation de communautés, la conception web, et la gestion de projets. Ce double volet permet aux diplômés d’acquérir une grande polyvalence, rendant leur profil très attractif sur le marché de l’emploi.
Audrey Knauf conclut en mettant en avant l’importance stratégique de l’intelligence économique et son rôle indispensable pour les organisations publiques et privées. Elle se montre optimiste quant à l’avenir du Master VSOC, grâce à des initiatives régionales prometteuses et des projets innovants. Son engagement reste fort, et elle voit dans ces avancées un signe positif pour le développement futur de la discipline.
Pour en savoir plus sur les enjeux de l’intelligence économique et les perspectives du Master, lisez l’intégralité de l’interview sur Veille Mag.

